Call to Prayer
Grâce à l'écoute mutuelle et l'échange de leurs réflexions musicales au sujet de divers styles et cultures, Ghalia et Romina ont développé un dialogue dans lequel elles souhaitent que s'expriment l'esprit commun des maqams arabes (système de modes mélodiques utilisé dans la musique arabe traditionnelle), des ragas indiens, de la musique de Sainte-Colombes, ainsi que l'essentiel de ce qui nous unit. (+)
L'Echo du Danube
La viole de gambe dans l'Allemagne du XVIIIe siècle, une « chanson avec plusieurs variations ». Musique pour viole de gambe de J. Schenk, C. Höffler, G.F. Telemann, J.S. Bach, CF Abel (+)
Fête galante
Nothing sounds like everything in this language, and everything is as much as nothing. Romina Lischka – viola da gamba Maude Gratton – fortepiano Sonatas from the Berlin school in the time of Fredrick the Great Works by C.Ph.E. & J. Chr. Bach, Schaffrath and Graun. (+)
Les Trois Maîtres
C'est entre 1686 et 1747 que furent composées par les deux violistes virtuoses Marin Marais et Antoine Forqueray, les plus belles pages de musique pour la viole de gambe. Marais fut le premier violiste à obtenir un poste de Musicien du Roi à la Cour de Louis XIV. Son oeuvre, colorée par la musique de luth, délicate et mesurée, est très différente de celle de son rival Forqueray le Père, celui-ci ayant développé pour la viole une technique d'archet virtuose inspirée du violon. L'ornementation complexe était une des caractéristiques majeures des Pièces de Viole, technique de rhétorique en imitation de la voix. La Collection de 1727 de F.Couperin, l'une de ses dernières compositions et seule oeuvre pour la viole de gambe, offre les pièces de viole les plus ciselées, en forme d'hommage à la viole de gambe (+)
J.S. BACH - Sonates pour viole et clavecin
C'est dans ses dernières années de vie, à Leipzig, que J.-S. Bach compose les trois sonates pour viole et clavecin obligé. Alors qu'il destine spécifiquement quelques parties des Passions et cantates à la viole de gambe, il apparaît que la sonate en Sol Majeur fut d'abord écrite pour deux flûtes et continuo (BWV 1039), Bach l'ayant transcrite par la suite pour viole et clavecin obligé. Du point de vue compositionnel, les deux premières sonates (Sol Majeur et Ré Majeur) sont écrites selon la structure en quatre parties typique de la sonate et utilisent des formes telles que la fugue et la sicilienne, alors que la sonate en Sol Mineur intègre des éléments propres au concerto grosso. Dans ces pièces, les deux voix du clavecin et celle de la viole sont d'égale importance, produisant une texture polyphonique à trois parties. (+)
'La Viole d'harmonie'
La technique de jeu en accords à la viole de gambe était répandue dans toute l'Europe, on en trouve des exemples à toute époque et dans tous les pays où la viole pouvait être entendue. C'est particulièrement à la Renaissance en Angleterre que de nombreux compositeurs, inspirés par les chansons accompagnées au luth ainsi que par le répertoire soliste de cet instrument, s'employèrent à écrire des pièces pour viole dans le style polyphonique. Ces pièces donneront naissance à la musique de „Lyra-Viol", notée en tablature. En France, la notation en tablature fut également très répandue jusqu'à la seconde moitié du 17è siècle. Cependant, seul Mr Demachy prit la peine de publier ses Pièces de Viole (1685) dans les deux notations , en tablature ainsi qu'en notes sur une portée. Suites pour viole de gambe de Tobias Hume, Demachy, Sainte-Colombe (+)