Fête galante

 

Rien dans ce langage ne sonne comme le tout, et tout est en lui égal au rien.


Romina Lischka – viole de gambe
Maude Gratton – pianoforte

 


Au décès de Louis XIV, les aristocrates de la Cour de France quittèrent les fastes de Versailles pour se réunir dans les élégantes et intimes sphères des maisons parisiennes et s'adonner aux plaisirs de soirées de jeux et de séduction.La musique galante encadrait ces soirées avec une légèreté joyeuse et dansante, une diversité stylistique et une étonnante suavité. Cet art de vivre devint rapidement populaire dans les milieux bourgeois et s'étendit à l'Europe entière. En Allemagne également,on s'attacha à imiter cette figure idéale du galant homme, modèle d'éloquence, d'esprit et d'élégance modieuse.
Le style galant devint cependant pour la bourgeoisie synonyme d'arbitraire , de fausseté , au mieux un jeu sans sens profond. Elle aspirait à l'expression juste, naturelle, et immédiate de l'âme, le langage pur et doux de la sensibilité traduite en musique.

 

Sonates de l'école berlinoise au temps de Frédéric le Grand de C.Ph.E. & J.Chr. Bach, Schaffrath, Graun

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